Lors de la cession d'une entreprise, qu'il s'agisse d'une vente ou d'un don, il existe des protocoles à suivre pour mener à bien la transaction. Les plus importantes de ces procédures sont le signing et le closing. Ce sont deux choses que beaucoup de gens confondent parfois. Quelle est donc la différence entre ces deux termes? Si vous souhaitez en savoir plus, ce guide vous fournira toutes les informations dont vous avez besoin.
Tout ce que vous devez savoir sur le signing !
Le signing est le moment où le contrat d'une cession d'entreprise est signé. Une fois cet engagement pris, il n'est plus possible de revenir en arrière, sauf si des stipulations indiquent que les deux parties peuvent changer d'avis. Il convient de noter que tout peut arriver durant cette étape. Le prix peut même baisser ou augmenter en fonction des détails comptables de l'entreprise. Jusqu'au closing, l'acheteur peut poser toutes les questions qu'il souhaite sur les détails de la compagnie. La situation financière, qui est l'une des principales préoccupations de l'acheteur lors de la vente d'une entreprise, sera examinée en détail. Il est même possible de renégocier certains termes de l'accord.
Qu'en est-il du closing ?
Une fois que les termes de l'accord de cession d'entreprise ont été validés par les deux parties, il est temps de procéder au closing. Il s'agit de la conclusion de la vente, c'est-à-dire le transfert des actions et des fonds bancaires à l'acheteur. Avant de passer à cette étape, l'acheteur doit d'abord s'assurer qu'il connaît déjà tous les détails de l'entreprise. Il peut même demander à ce que des audits soient effectués si nécessaire. De cette façon, l'acheteur aura toutes les réponses aux détails qui n'étaient pas encore clairs pour lui. A ce stade du closing, une réunion de tous les membres de l'assemblée doit également être organisée pour les informer des nouvelles concernant la cession de l'entreprise.
Quelques détails à connaître lors de la cession d'une entreprise !
En cas de nécessité, l'acheteur peut demander au vendeur de rester ou d'agir en tant que conseiller interne de l'entreprise. Bien entendu, cela ne peut se faire que pour une durée limitée. Dans certains cas, cet accompagnement est susceptible d'être rémunéré. Il peut être écourté ou prolongé, selon les accords passés entre le repreneur et l'ancien dirigeant. Pendant cette phase d'accompagnement, les deux parties peuvent se transmettre des pouvoirs, en particulier à l'égard des salariés de l'entreprise, des fournisseurs…